Des thermes (bassin chaud) sont un établissement de bains ayant plusieurs fonctions qui mêlent le soin du corps (présence par exemple d'une palestre, élément particulier du gymnase destiné à l'entraînement), mais aussi le soin de l'esprit, rôle qui dépasse largement la propreté corporelle. Il existait de grandes catégories de thermes : les thermes publics, les thermes privés, les thermes d'été (thermae aestivales) et les thermes d'hiver (thermae hiernales)[1].
Le mot thermes vient du grec thermos (chaud). Pour désigner les bains, les Grecs utilisaient le mot « balnéion » qui devient « balnea » en latin. Le mot thermes est employé pour la première fois pour désigner les Thermes d'Agrippa à Rome (26-29). Ensuite, ce terme ne s'appliquera qu'aux complexes les plus développés, c'est-à-dire comprenant bains, annexes, sport et culture[2].
Les témoignages de Théophraste dans son traité Du feu[note 1] et celui des Caractères parlent de bains, des bains collectifs chauffés, qui impliquent sans doute une forte consommation en bois et des esclaves pour entretenir les chaudières[note 2]. Dans un fragment du traité Sur le feu, Théophraste fait remarquer que, tout comme les chambres sudatoires[note 3], les établissements de bains sont plus chauds au nord qu’au sud, et en hiver qu’en été[note 4]. Quant au mot βαλανευς, qui désigne plus tard le gérant d’un bain, il paraît exercer à Athènes la fonction d'asperger les clients à l’aide d’une patère, comme le παραχύτης des sources de la civilisation grecque hellénistique. : la grossièreté de l’impudent[3] consiste à priver le « βαλανεύς » de son dû en s’aspergeant lui-même. L'esclave du cupide des Caractères[4] est réprimandé pour avoir acheté une huile rance, et il prend, utilise celle d'un autre (se servir d'une huile rance est le propre du rustre)[5].
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