Premier Empire
5 816 articles de Wikipédia sont actuellement consacrés au Premier Empire.
La Garde meurt mais ne se rend pas.
|
— citation apocryphe attribuée à Pierre Cambronne |
Ce portail traite de la période qui va du Consulat au Premier Empire, période essentiellement tournée autour d'un personnage important : Napoléon Ier.
Il couvre l'histoire de France et d'une partie de l'Europe depuis le coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799) jusqu'à la seconde abdication de Napoléon (24 juin 1815). Son domaine inclut également les articles liés à l'épopée napoléonienne, et donc ceux liés à ses exils et aux Cent-Jours.
Le 1er régiment de chevau-légers lanciers polonais (polonais : 1 Pułk Szwoleżerów-Lansjerów Gwardii Cesarskiej) est une unité de cavalerie légère de la Garde impériale, créée par Napoléon Ier et en service dans la Grande Armée de 1807 à 1815. Avec un effectif théorique de 1 000 cavaliers et 32 hommes d'état-major, c'est le quatrième régiment de cavalerie intégré à la Garde.
Recrutés au sein de la noblesse polonaise, les chevau-légers effectuent leurs premières armes pendant la guerre d'Espagne, particulièrement au col de Somosierra où un seul de leurs escadrons s'empare successivement de quatre batteries adverses bien retranchées et gardées par plusieurs milliers d'Espagnols. Après cet exploit, les Polonais intègrent la Vieille Garde. En 1809, ils sont les premiers cavaliers de la Garde impériale à être dotés de la lance, et deviennent alors les « lanciers polonais ».
Sous les ordres de son colonel Wincenty Krasiński, le régiment participe à la campagne de Russie, où les lanciers sont particulièrement redoutés par les cosaques qu'ils affrontent notamment à Gorodnia en dégageant Napoléon et son état-major d'une attaque. Quelques centaines de lanciers seulement survivent à la retraite et le régiment est réorganisé pour prendre part aux campagnes d'Allemagne et de France où il fait brigade avec les lanciers rouges de la Garde impériale. Durant cette période, le 1er lanciers se signale à Reichenbach, Dresde, Peterswalde où les chevau-légers dispersent un régiment de hussards prussiens, et en de multiples affrontements sur le sol français. Après l'abdication de l'Empereur, la quasi-totalité du corps regagne la Pologne à l'exception d'un escadron sous le commandement de Jerzmanowski qui accompagne Napoléon sur l'île d'Elbe et charge aux côtés des lanciers rouges à Waterloo. Cet escadron, dernière formation étrangère à combattre au sein de la Garde impériale, est définitivement dissous le .
Considérés comme l'un des meilleurs régiments de cavalerie légère de leur temps, les lanciers polonais de la Garde sont fidèles à l'Empereur pendant toute la durée de l'épopée napoléonienne. Leur charge à Somosierra, regardée comme l'un des plus grands faits d'armes de l'histoire de la cavalerie, a suscité d'importantes controverses tout en prenant place dans l'imaginaire des peintres et des écrivains.
Autres articles sélectionnés au sein du portail Premier Empire
Napoléon n'était pas uniquement un habile stratège et technicien sur les champs de bataille, il l'était aussi sur l'échiquier. On garde en particulier de lui une courte mais belle partie contre Madame de Rémusat, où il attire le Roi ennemi dans son propre camp, jusqu'au mat.
par Jean-Auguste-Dominique Ingres |
Pour participer au projet Révolution et Empire
Pour participer au projet Grande Armée