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cité dans l'article : "Marcuse rend également compte de l'intégration de la classe ouvrière industrielle dans la société capitaliste et des nouvelles formes de la stabilisation du capitalisme, remettant ainsi en question les postulats marxistes d'une nécessaire crise du capitalisme et révolution prolétarienne."
Cette affirmation est partiellement fausse. Il s'agit d'une sur-interprétation de la pensée d'Herbert Marcuse, liée à une imprécision de sa pensée dans l'Homme Unidimensionnel. Dans "Vers la Libération", Marcuse étaye sa position sur la question de la classe ouvrière et de la Révolution. (Vers la Libération, III une période de transition pour les forces subversives, pp 72-78, ed de Minuit, 1969) citations :
p72 : "Il est evidemment aberrant de prétendre que l'opposition des classes moyennes est entrain de remplacer le prolétariat dans sa fonction de classe révolutionnaire, et que le Lumpenprolétariat devient une force politique radicale."
p75 : "La transformation radicale d'un système social dépend, aujourd'hui encore, de la classe qui constitue la base humaine du processus de production; c'est-à-dire, dans les pays capitalistes avancés, de la classe ouvrière."
p76: "La classe ouvrière n'a pas perdu son rôle historique, elle est toujours le principal moteur de la transformation; mais elle assume, en cette période de stabilisation, une fonction stabilisatrice et conservatrice, et les catalyseurs de la transformation doivent agir "de l'extérieur"."
--Espritcritiquerevolutionnaire (d) 10 octobre 2012 à 10:34 (CEST)[répondre]