Constantin Ier | |
Empereur romain | |
---|---|
Tête du colosse en bronze de Constantin IVe siècle, musées du Capitole. | |
Règne | |
Usurpateur/César en Occident (- 310) Légitime : 310- (~27 ans) En Occident (310-324) puis seul maître de l'Empire après la défaite de Licinius (324-337) |
|
Période | Constantinienne |
Précédé par | Galère (Orient) Licinius (Occident) |
Co-empereur | Galère (Occident, jusqu'en 311) Maximin II Daïa (Orient, jusqu'en 313) Licinius (Orient, jusqu'en 324) |
Usurpé par | Maxence (Occident, 306-312) |
Suivi de | Constantin II (Occident) Constant Ier (Centre) Constance II (Orient) |
Biographie | |
Nom de naissance | Flavius Valerius Aurelius Constantinus |
Naissance | 27 février c. 272 Naissus (Mésie) |
Décès | (~65 ans) Nicomédie (Bithynie) |
Père | Constance Chlore |
Mère | Hélène |
Fratrie | Flavius Dalmatius Flavius Julius Constantius Flavia Julia Constantia Eutropia Anastasia |
Épouse | (1) Minervina (293-av. 307) (2) Fausta (307-327) |
Descendance | (1) Crispus (2) Constance (2) Hélène (2) Constantin II (2) Constance II (2) Constant Ier |
modifier |
Constantin Ier (en latin : Flavius Valerius Aurelius Constantinus, en grec : Κωνσταντῖνος (Konstantinos)), né à Naissus en Mésie le [Note 1] et mort le près de Nicomédie, est un empereur romain majeur du IVe siècle.
Bien qu'initialement proclamé Auguste de façon illégitime par ses troupes, à la mort de son père Constance Chlore en , son règne est entériné en par l'empereur Galère, et se poursuit sans discontinuer jusqu'à sa mort en . Il parvient à unifier le pouvoir impérial en 324 en triomphant sur son co-empereur Licinius, mettant ainsi fin à trente-huit années de tétrarchie. Il a donc été seul maître de l'Empire romain pendant treize ans.
L'empereur Constantin Ier mène une vie politique militaire, religieuse et économique profondément réformatrice, qui lui permet de réunir sous son unique autorité un Empire affaibli et divisé. Il se débarrasse des empereurs Maxence en (bataille du pont Milvius) et Licinius en (bataille d'Andrinople). Son règne voit l'établissement de la liberté de culte individuel, qui met fin aux persécutions des chrétiens (édit de Milan, ).
Il met provisoirement fin aux dissensions des Églises d'Orient en convoquant le premier concile de Nicée (), et affirme son autorité dans le domaine religieux : c'est le césaropapisme. Il instaure une monnaie stable (le solidus, ), développe l'administration centrale, défend les frontières de l'Empire contre les Francs, les Alamans, les Sarmates, les Goths et les Sassanides. Il fonde en une capitale à son nom, Constantinople (actuellement Istanbul).
Ses réformes favorisent largement l'essor du christianisme, vers lequel il se tourne progressivement, et dont il est devenu l'un des saints pour l'Église orthodoxe[1] et un saint local pour l'Église catholique[2], sous le nom de « Constantin le Grand ». Il cosigne avec l'empereur Licinius l'édit de Milan (313) qui légalise le christianisme, lequel devient progressivement religion d'État.
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée