Raoul Magrin-Vernerey | ||
Ralph Monclar commandant du bataillon français de l'ONU pendant la guerre de Corée | ||
Surnom | Ralph Monclar | |
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Naissance | Budapest (Hongrie) |
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Décès | (à 72 ans) Paris (France) |
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Allégeance | France France libre |
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Arme | Infanterie Légion étrangère |
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Grade | Général de corps d'armée | |
Années de service | 1912 – 1964 | |
Commandement | 13e DBLE 1re brigade française libre Bataillon français de l'ONU |
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Conflits | Première Guerre mondiale Levant - Maroc - Algérie - Tonkin Seconde Guerre mondiale Guerre de Corée |
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Faits d'armes | Narvik - Keren - Massaouah | |
Distinctions | Grand-croix de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Croix de guerre 1939-1945 Médaille de la Résistance |
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Hommages | Le quartier de la 13e DBLE à Djibouti porte son nom | |
Autres fonctions | gouverneur de l’hôtel des Invalides | |
Liste des Compagnons de la Libération | ||
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Raoul Charles Magrin-Vernerey, plus connu sous le pseudonyme de Ralph Monclar, né le à Budapest et mort le à Paris, est un général français, compagnon de la Libération, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire[1].
Officier parmi les plus décorés de l'armée française, ce « Bayard du XXe siècle » s'illustre durant la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est promu capitaine, fait chevalier de la Légion d'honneur, blessé sept fois et cité onze fois.
Après l'armistice du 11 novembre 1918, il sert à l'armée du Levant puis prend part à la campagne du Rif au Maroc. Il reçoit sept nouvelles citations. En février 1940, alors lieutenant-colonel, il reçoit le commandement des deux bataillons de marche de la Légion qui forment la légendaire 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE). La demi-brigade se distingue en Norvège durant les batailles de Bjervik et de Narvik en mai-juin 1940.
Il rentre en France le et, sous le pseudonyme de Ralph Monclar, se rallie au général de Gaulle. En février-mars 1941, il commande victorieusement la Brigade française d'Orient en Érythrée aux combats de Massaoua et de Keren. Il fait prisonnier l'amiral Bonatti, commandant des forces italiennes en Afrique orientale.
Promu général de corps d'armée le , il échange volontairement ses quatre étoiles contre les galons de lieutenant-colonel pour prendre le commandement du bataillon français de l'ONU pendant le début de la guerre de Corée avant d’être touché par la limite d’âge en 1951.
Il devient gouverneur des Invalides en 1962.