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Programme spatial japonais

Décollage du lanceur H-IIA emportant la sonde lunaire SELENE en 2007.
La famille de lanceurs H-II.
Le cargo spatial HTV.

Le programme spatial japonais regroupe l'ensemble des activités spatiales civiles ou militaires japonaises. Lancé au milieu des années 1950, le programme a à son actif de nombreuses réalisations qui ont fait du Japon la quatrième puissance spatiale de la planète. Après avoir développé de manière autonome les lanceurs Mu utilisant la propulsion à propergol solide, les ingénieurs japonais ont réussi avec la famille des H-II à maitriser les techniques les plus avancées en matière de propulsion (hydrogène liquide). Dans le domaine scientifique, le Japon place régulièrement en orbite des observatoires spatiaux et a développé une expertise dans l'observation du rayonnement X. Le Japon a obtenu des résultats plus mitigés dans le domaine de l'exploration du système solaire mais a devancé la NASA en réussissant à récupérer un échantillon de sol d'astéroïde grâce à sa sonde Hayabusa qui a par ailleurs démontré les capacités du Japon dans le domaine de la propulsion électrique. L'industrie spatiale japonaise a également développé une forte compétence dans le domaine des télécommunications, de l'observation de la Terre et des applications spatiales militaires.

L'activité spatiale du Japon a longtemps été sous l'influence de la politique spatiale américaine, ce qui s'est traduit notamment par une implication particulièrement importante dans le développement de la Station spatiale internationale (12,8 % des investissements contre 8,3 % pour l'Agence spatiale européenne) et celui du vaisseau cargo HTV, avec des retombées nettement positives comme la proportion élevée d'astronautes japonais dans l'équipage de celle-ci. Durant les années 1990, le programme spatial japonais est en crise : le climat économique au Japon ne permet plus de financer tous les projets retenus et plusieurs missions sont victimes de défaillances matérielles. Jusqu'en 2003, le programme spatial japonais civil était pris en charge par deux organismes : l'ISAS chargée des missions scientifiques et la NASDA plus tourné vers les applications spatiales. Cette situation qui entrainait la coexistence de deux familles de lanceurs et d'installations de lancement distinctes a cessé avec la création en 2003 de la JAXA réunissant les activités des deux organismes ainsi que celle du NAL organisme consacré à la recherche aéronautique.

Le budget du programme spatial japonais était en 2019 de 360 milliards de yens (2,9 milliards €) dont 1,47 milliard € pour la JAXA. Pour cette dernière les principaux investissement portent cette année là sur le développement du lanceur H3 (246 millions €), le programme de satellites relais optique JDRS (89 millions €), le vaisseau de ravitaillement de la station spatiale HTV-X (30 millions €), le développement du télescope spatial XRISM (29 millions €) la future mission martienne MMX (13 millions €). D'autres lignes budgétaires sont directement gérées par des ministères : le Bureau du Cabinet (340 millions €) qui a la charge principalement des satellites de navigation QZSS, le Ministère de la Défense (283 M€) qui financement les satellites de télécommunications militaires et la surveillance spatiale et le Secrétariat du Cabinet (497 millions M€) qui est chargé du développement de la constellation de satellites de reconnaissance optique et radar IGS.


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