Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Maria Krystyna Janina Skarbek |
Pseudonymes |
Krystyna Gettlich, Krystyna Giżycka, Christine Granville |
Nationalité | |
Activités |
Espionne, vendeuse, opératrice téléphonique, femme de ménage, agent du SOE, membre d'équipage |
Famille |
Famille Skarbek (d) |
Conjoint |
Jerzy Giżycki (d) |
A travaillé pour | |
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Arme | |
Conflit | |
Partenaires | |
Distinctions |
Krystyna Skarbek, née le [a] à Varsovie[1] et morte le à Londres, est une espionne britannique d’origine polonaise.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, elle effectue des missions de renseignement, notamment en Hongrie et en Pologne. Après le débarquement de Normandie, sous le nom de guerre de Christine Granville, elle mène des actions de soutien à la Résistance intérieure française au sein du réseau britannique JOCKEY de Francis Cammaerts rattaché à la section F du Special Operations Executive (SOE), en tant que courrier de ce réseau actif dans le sud-est. Son principal fait d'armes est l'organisation de la libération de Cammaerts et de deux autres agents détenus à Digne-les-Bains, en .
Après guerre, elle exerce divers petits métiers avant d'être assassinée dans le hall d'un hôtel londonien par un prétendant éconduit.
Parmi toutes les femmes agentes du SOE, c’est elle qui sert le plus longtemps comme agent secret. Selon un de ses biographes[2], ce sont les capacités et les résultats de Krystyna Skarbek qui ont amené le SOE à faire évoluer sa politique en faveur d'un recrutement croissant de femmes.
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