Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Université de Princeton Rutgers Preparatory School (en) |
École/tradition | |
Principaux intérêts | |
Idées remarquables |
allotechnologie, being-on-drugs, biophonie, "je suis stupide devant l'autrui", killer texts, narcoanalyse, oublittérature, "sujet suppositaire", tropium, toxicogeographie |
Œuvres principales |
Addict : Fixions et narcotextes Telephone Book : Technologie, schizophrénie et langue électrique Stupidity Test drive : La passion de l'épreuve |
Influencée par |
Avital Ronell, née le à Prague, est une philosophe et critique littéraire américaine[1]. Son œuvre, qui s'inspire de celles de Nietzsche, Heidegger, Levinas, Blanchot, Lacoue-Labarthe, Nancy, ou encore Derrida, peut être rangée dans ce qu'on appelle la French theory.
Les sujets de son travail de déconstruction sont variés : la technologie, la guerre du Golfe, la drogue, etc. Se focalisant dans un texte sur tous les éléments qui « éloignent des promesses immédiates de transparence et de signification », elle traque ce qu'elle appelle « l'inconscient rhétorique »[2] du texte, ou « narcotexte ». En 1983, elle a écrit une des premières enquêtes critiques théorisant la crise du sida, et en 1992, une critique de la brutalité policière contre Rodney King.
Professeure de littérature comparée à l'Université de New York, où elle codirige le programme transdisciplinaire du traumatisme et de la violence[3], elle est également fondatrice de la revue Qui Parle[4].